Le blog de Cypris Maitresse amoureuse

Une si belle journée d’automne

C’est une belle journée d’automne qui nous rappelle combien l’été est encore proche, le soleil est encore chaud, le ciel sans nuage, seules les feuilles trahissent une changement de saison.
Je suis heureuse car chaque minute qui passe me rapproche de toi… de nous,
Je viens de passer le péage et reçois un texto de ta part
« Je suis à l’endroit habituel Maîtresse »
« Notre » endroit, prêt de l’autoroute et pourtant silencieux, perdu au milieu de nulle part, entouré de pêchers et des vignes, si cet endroit pouvait parler….
Si mon cœur se gonfle de bonheur à l’idée de te retrouver je dois bien avouer que mon sexe trahit aussi mes envies…
J’arrive enfin et je t’aperçois, tu es là offert, les mains posées sur le capot de ta voiture, tête baissée, le pantalon sur les chaussures, à moitié nu.
Nos regards ne se croiseront pas
Je passe derrière toi, fébrilement je défais les boutons de ma robe, remonte ton tee shirt sur tes épaules et me colle à ton corps
Mes mains glissent sur ton corps, vérifient ton excitation, mes ongles griffent ton dos, mes doigts torturent tes seins, mes dents mordent, mes lèvres embrassent
Tes gémissement m’encouragent, j’ai pris à ta demande ce martinet rouge que nous aimons tant tous les deux et méthodiquement je commence à te battre.
Ton cul rougit délicieusement, je ne peux m’empêcher de le palper et de le fesser à mains nues, mais aussi d’en vérifier la chaleur avec mes lèvre et ma langue toujours plus gourmande…Puis ce sont mes doigts qui remplacent ma langue et qui te fouillent maintenant.
Tu es étroit comme si tu te refusais encore à moi sous de fausses pudeurs alors que je sais combien tu aimes être forcé.
Une de mes mains caresse ta queue tendue par le désir, je palpe, effleure, flatte, enserre…
Puis le martinet s’abat de nouveau sur toi, tes fesses, ton dos, tes flans, tes épaules, je te bas comme j’aime que tu me battes.
Tu es beau ainsi offert, à ma demande c’est toi maintenant qui te branle alors que les coups pleuvent.
Je n’en peux plus tellement j’ai envie de toi, je me glisse devant toi, m’assois sur le capot de ta voiture, nos regards se croisent, nos bouches se trouvent, nos sourires remplace les mots, pourtant je ne peux m’empêcher de te dire combien je suis fière de toi, de ce que tu m’offres, j’utilise ces mots que tu aimes tant, et que j’ai encore du mal à prononcer…
Tu me demandes l’autorisation de jouir… accordée… ou ???? Le jeu aurai voulu que je te fasse mettre à genoux et te laisse gicler sur mes pieds, mais… sans doute ne suis pas une véritable domina, simplement une véritable amoureuse, sourire.
C’est sur ma chatte que tu jouiras, alors que nos bouches se dévorent de baisers je sens ton foutre chaud et épais couler sur ma peau, le long de ma fente, sur mes cuisses.
Fatigué et comblé je te laisse t’appuyer contre moi, ton corps est lourd et j’adore ce moment ou tu m’appartiens pleinement, je te caresse, t’embrasse, te respire, je me remplis de toi, il va me falloir attendre cinq longues et interminables journées avant de te retrouver et, à cet instant, tu me manques déjà…
Délicieux moment volé que cette rencontre imprévue, à peine une demi heure partagée mais combien intense.
Je t’aime pour tout cela, je t’aime tout simplement mais… tellement fort

A jamais à Nous
Cypris
Dimanche 27 septembre 2009

Lun 2 aoû 2010 Aucun commentaire