Le blog de Cypris Maitresse amoureuse

En début d’après midi je reçois un texto : je t’appelle quand je pars… rendez vous à priori à 16h30.

 

Auquel je réponds : j’y serais, attendez moi sur le lit nu à quatre pattes

 

Second texto de sa part : OK

 

Auquel je réponds de nouveau : il me semble que ce n’est pas le genre de texto que l’on envoie lorsque l’on reçoit ce genre de demande, il va falloir que nous fixions quelques règles vous et moi.

 

Les dés sont lancés, aujourd’hui je serais  Domina, il sera le jouet de mes supplices.

 

J’ai vernis mes ongles de rouge, je porte une mini robe noire et des sandalettes à très hauts talons rouges…après la douche j’ai passé sur ma peau un lait corporel scintillant qui est du plus bel effet sur mon bronzage. Un coup de crayon, un peu de récil, un peu de gloss, du parfum… me voilà prête.

Dans mon sac j’ai glissé, un bandeau, deux martinets, un plug, des rasoirs, du gel, des pinces et des poids, des bougies un briquet, dans une glacière j’ai glissé des glaçons et de quoi nous rafraîchir.

 

En arrivant sur le parking du péage je renvoie un texto : quand tu es prêt envoie moi un texto…

 

J’ai le ventre qui gargouille, j’ai la gorge serrée, les mains moites, je n’ai pas l’intention de lui faire une véritable « séance » juste un avant goût de ce qui l’attend…. Pourtant je ne peux m’empêcher de me mettre une pression folle.

Je n’ai pas le droit de le décevoir, de me tromper, et lui n’a pas le droit de pouffer à chacune de mes paroles comme il le fait si souvent quand je « joue » à la domina. Cette fois je serais intraitable s’il pouffe… il dérouille… En fait je voudrais qu’il joue le jeu… qu’il se donne… qu’il jouisse de ce moment…et par-dessus tout qu’il ne simule pas…

 

En arrivant près de l’hôtel nouveau texto : quand tu es près envoie moi le numéro de la chambre et l’étage et laisse la porte entrouverte. Première fois que je le tutoie et j’ai l’impression de blasphémer, ce n’est pas gagné pour la suite…

Sa réponse : chambre 1 rez de chaussé

 

Il a laissé la porte entrouverte… J’entre… Il est là dans la position demandée… offert…

Il est beau  et je sens l’amour me submerger…

 

- Bonjour toi, je ne lui ai pas encore trouvé de nom de soumis

- Bonjour

 

Je lui donne mon pied à baiser… Persuadée que le premier clash viendrait à ce moment, qu’il refuserait  et contre toute attente il le baise, le lèche, le caresse, un fol érotisme se dégage déjà entre nous deux, je sens l’émotion me gagner, je l’imaginais soumis rebelle, je le découvre roi abdiquant, mes ongles caressent son dos faisant naître sur sa peau des frissons.

 

 

 

Vite lui bander les yeux… si je croise son regard je serais incapable d’aller plus loin…

 

Je me saisis de pinces, le fait mettre à genoux les mains dans le dos, et orne ses seins, j’y ajoute des poids, j’en profite pour lui lécher les lèvres à grands coups de langue, deux ans de chiennitude ne s’oublie pas si facilement,  je le refais mettre à quatre pattes et c’est ses couilles que je pare…

 

Déjà je m’inquiète pour lui, je m’approche et lui murmure

- Ca va ???

- Oui Maîtresse

- Pardon ??? Qui t’a donné le droit de m’appeler Maîtresse ??? Pour toi je ne suis que Cypris, tu m’appelleras Maîtresse le jour où tu seras capable de lécher ton foutre sur mes pompes…

Depuis ce matin je répétais cette phrase dans ma tête depuis ce matin et je me demandais si j’arriverais à la lui dire sans bafouiller.

- Tu as compris ???

- Oui Cypris…

- Tu sais combien je t’aime, et bien c’est tout cet amour que j’ai pour toi que je vais transformer en perversité… pour notre plaisir à tout les deux, tu vas m’être soumis comme tu ne l’as encore jamais été…je vais faire de toi une lope, un jouet, un chien, c’est bien ce que tu souhaites ???

- Oui je le ferai pour vous

- C’est pour nous que tu le feras et tu en redemanderas…mais c’est que je deviens presque douée sourire

 

Je viens alors me placer derrière lui, et commence à lui raser la raie du cul délicatement, puis une fois le travail terminé, alors qu’il est bien lisse, je lui crache sur le cul, j’ai en douce enduis deux de mes doigts de gel, et brutalement je le pénètre…

- Et bien, si tu veux un jour te faire enculer comme une lope il va falloir te travailler le cul… celle-ci je ne l’avais pas répétée elle est venu toute seule, mais heureusement qu’il ne me voit pas je dois être rouge de honte, je m’étonne même…

Je le fouille, une fois bien dilaté je lui mets un plug, ma main caresse, branle, il bande « plutôt » bien, et cela me rassure.

 

Mais mains ne peuvent s’empêcher de le caresser, j’ai envie de lui dire que je le trouve beau, je suis émue de son abandon, jamais il ne m’avait encore autant donné, et Dieu que j’aime le voir ainsi offert à ma merci, mais je ne trouve pas encore les mots,

 

D’une main je me saisis de la bougie que j’ai allumée en arrivant, de l’autre je prends les glaçons. C’est le froid qu’il sentira en premier, je m’applique à faire couler de fines gouttelettes glacées sur ses épaules, son dos, la raie de son cul, puis c’est au tour des gouttelettes de cire de glisser sur sa peau, il gémit… j’ai un moment de panique je ne sais si c’est de plaisir ou de douleur, dois-je arrêter ??? Que ferait il à ma place ??? Il n’arrêterait sûrement pas… Je continue donc...

Je m’applique à faire tomber la cire de haut pour ne pas trop le brûler, ses contorsions lui font expulser le plug. La cire coule… s’insinue… je me saisis de ses couilles et laisse couler le liquide brûlant, ses geignements ne font qu’attiser mon excitation, et là je fais une chose qu’une domina ne fait en principe pas… je me penche sur lui et me mets à le lécher frénétiquement, après tout j’ai bien le droit de me régaler de mon soumis.

J’alterne glace et cire, me jouant de lui délicieusement.

- c’est bien ce que tu aimes le sucré et le salé, le bien et le mal, le chaud et le froid non ?

- oui Cypris me souffle t’il entre deux soupirs

 

Il est temps de changer de jeu, je me saisis d’un martinet de cuir lourd et commence à lui caresser le dos, les fesses, les couilles, le premier coup s’abat, léger, les suivants vont croissants sans être vraiment douloureux, juste une légère morsure, puis un coup violent s’abat, il crie, surpris

- Celui là c’est pour le « O » de ok

Un autre coup tombe plus fort encore

- et celui-ci c’est pour le « k » de ok

 

M’approchant de lui je viens lui murmurer à l’oreille

- et maintenant ne t’amuse plus jamais à me répondre « ok »

- Oui Cypris murmure t-il

Je suis affolée par ce qu’il me fait ressentir de se donner ainsi à moi, moi qui craignais ses réactions, ses éventuels moqueries, je le découvre merveilleusement dévoué à mes envies.

 

Je lui demande de s’allonger sur le dos, j’ôte à sa demande les pinces de ses seins devenus douloureux, j’en profite pour mordiller ses tétons rougis et sensibles…

Ma bouche trouve la sienne, ma langue effleure ses lèvres, il répond à mon baiser, ne devrais je pas le punir pour cela ??? Sourire

Les glaçons reprennent leur valse sur sa peau, la cire vient maintenant à la rencontre de sa queue tendue

- s’il vous plait, mettez moi de la cire sur les couilles

Tien donc un soumis qui réclame, cela tombe plutôt bien j’ai en main une grosse bougie ronde, et d’un coup je vide le liquide fondu…

Il pousse un cri de surprise ne s’attendant sûrement pas à une telle quantité

- tait toi, tu réclames alors tu assumes, ou tu ne demandes plus rien, ouf celle-ci aussi je m’étonne de la prononcer, je commence vraiment à me prendre au jeu.

Je prends maintenant sa queue dans ma bouche tout en continuant à faire couler la cire et ses gémissement m’invitent à continuer… il bande divinement et pas envie de me priver de ma gâterie préférée…

 

Cette fois c’est d’un martinet en crin dont je me saisis, je caresse maintenant son torse, son sexe, ses cuisses, je m’amuse à le faire tourner vite afin que les pointes du crin frôlent sa peau, sa bite. De douces plaintes fusent de ses lèvres attisant encore mon émoi et ma faim de lui.

 

J’ai une folle envie de lui, je le fais se relever, m’installe semi assise sur le lit et lui demande de me lécher et de s’applique, j’ai saisis une cravache afin de lui faire sentir le poids de ma demande bien que je sache que cela est inutile… il me léchera longuement, divinement, me voilà Maîtresse dégoulinante sous la langue de son chien soumis il me fera jouir ainsi s’abreuvant de mon plaisir…

 

Je ne suis plus domina mais une simple femme désirante… une folle envie de me remplir de lui, je l’attire à moi, lui ôte son bandeau, envie de me perdre dans ses yeux,

- je t’aime, je t’aime, je t’aime, je ne peux plus m’empêcher de le lui dire encore et encore comme si le répéter ôtait la fadeur de mon aveu.

Baise moi… De sa queue il me possède furieusement, c’est à moi de gémir de plaisir, dans la folie du moment il laissera échapper un « tu » que je ne relèverai pas, mais c’est sans compter sur sa motivation à me satisfaire…

- Je vous ai tutoyé, punissez moi, punissez moi

Comment résister à une telle demande ??? La surprise passée je me saisis d’un martinet posé à mes cotés et fouette son dos et son cul, et à chaque coup je l’entends me remercier.

- rempli moi de ton foutre…

Et là soudain, alors que je ne suis plus du tout dans mon rôle de Domina, je l’entends me dire

- Laissez moi jouir sur vos pieds, et de pouvoir ainsi vous appeler Maîtresse…

A ces mots des milliers de petites pointes transpercent dans mon ventre, des frissons courent sur ma peau, de ma bouche sèche j’arrive à murmurer…

- je t’y autorise, branle toi, et gicle sur mes pieds

Il se met à genoux sur le lit, et commence sans lever le regard à se branler doucement sur mes pompes, de mes pieds j’enserre son vit tendu, mes talons écrasent ses couilles, il me saisit un pied le porte à sa bouche et lèchera méticuleusement ma chaussure, la semelle, le talon aiguille…

Il n’est plus beau, il est magnifique dans cette soumission qu’il m’offre, me laissant entrevoir les possibilités à venir… Je le rêve esclave… de folles images traversent mon esprit, déjà mon cerveau élabore les scénarios les plus coupables.

Il finira par gicler sur mes pieds, puis, lapera soigneusement comme un bon chien son jus avant de venir, à ma demande, m’embrasser…

L’intensité du moment me fera oublier de lui demander de me dire « Maîtresse », je crevais trop d’envie qu’il reprenne son rôle de mâle, envie de me retrouver dans ses bras, et surtout de ne pas parler de ce qui venait de se passer, ne pas le regarder, faire comme si tout cela n’avait exister que dans nos rêves les plus fous…

La gène, la crainte, les doutes m’ont de nouveau envahie, pourtant il avait joui de ce moment, et plutôt bien joui, et moi j’y ai pris un plaisir fou, intense, pervers.

 

J’ai cette impression de me remplir à nouveau de lui, de me saouler d’un plaisir inconnu, d’avoir découvert une autre partie de moi, jamais un homme ne m’a inspiré autant de folie, de vice, de dépravation et…. D’amour,  parce que je sais aujourd’hui qu’on ne peut dominer sans éprouver un véritable amour pour celui qui est à vos pieds, bien sûr un amour atypique et indicible mais au combien plus profond, plus riche, plus fort aussi. 

 

Cet après midi j’ai découvert le véritable sens du mot passion, 

 

Mais attention mon beau soumis, tu as ouvert aujourd’hui la boite de Pandore… n’oublie jamais que c’est toi et toi seul qui à voulu changer les règles de nos jeux, pour toi je me ferais Maîtresse amorale et impudique, je serais pour toi l’amoureuse débauchée, la complice salace, la femme sadique, la muse diabolique, la femelle perverse, je vais me nourrir de ton abandon, investir ton âme et ton cœur, et ton corps sera le terrain de mes jeux les plus obscènes.

 

Tu feras de moi ta reine et tu porteras mon collier en signe d’allégeance…

 

A toi mon amour

 

Cypris Maîtresse amoureuse

Le 31 Juillet 2008  

Dim 7 sep 2008 Aucun commentaire